Selon une étude de chercheurs californiens sur 100 000 naissances publiée dans la revue Environmental Health, la pollution de l'air augmente le risque d'accouchements prématurés.
![Pollution de l'air](http://images.vedura.fr/actualite/pollution-air+3202003.jpg)
La pollution de l'air avait déjà été identifiée comme un facteur de risque de faible poids de naissance de l'enfant. Elle peut être également responsable d'accouchements prématurés selon une étude de 6 chercheurs de Los Angeles.
Ces derniers ont identifié les naissances de femmes résidant à moins de 6 kilomètres d'une station de mesure de la qualité de l'air. Ils ont recueilli les données de 100 000 naissances pendant 2 années, entre 2004 et 2005. Ils ont comparés les différentes concentrations de polluants présents dans l'air avec le déroulement des différents accouchements.
Les naissances prématurées ont été augmentées de 6 à 21 % en cas d'exposition pendant toute la grossesse à du carbone organique, du carbone élémentaire, du benzène et du nitrate d'ammonium notamment.
En cas d'exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), le risque de naissance prématuré augmente jusqu'à 30 %. Le HAP est issu de phénomènes naturels tels que les feux de forêts et les prairies, mais aussi et surtout des émissions industrielles et domestiques liées à la combustion des énergies fossiles. L'Agence de Protection de l'Environnement américaine (EPA) a classé le HAP depuis 1976 comme "polluant prioritaire".
Le risque plus élevé de naissances prématurées a été également corrélé à des polluants secondaires comme le nitrate d'ammonium PM 2,5 (particules fines en suspension dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètre), utilisé notamment comme engrais chimique dans l'agriculture intensive.