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La pollution de l'air aux particules fines aggrave t-elle les cas de Covid-19 ?

Publiée le 15 mars 2021 à 07:45 dans Actualité de la santé

Selon plusieurs études et constatations, les pics de pollution aux particules fines notamment, peuvent être corrélées à une augmentation et aggravation des cas de Covid-19.

La pollution aux particules fines aggrave t-elle les cas de Covid-19 ?

Existe-t-il un lien entre les pics de pollution aux particules fines et les flambées épidémiques de la Covid-19 ? Cette corrélation est démontrée dans un article d'Antoine Flahault, Directeur de l'Institut de Santé globale de Genève, publié dans la revue Earth Systems and Environment.

L’épidémiologiste et son équipe ont fait le lien entre des pics de pollution de l'air et une accélération des contaminations à la Covid-19. Ils ont relevé des concentrations de polluants à Paris, Londres et dans le canton suisse du Tessin : les poussées de l'épidémie sont arrivées juste après ces pics de pollution aux particules fines.

"Le rôle des concentrations élevées en particules fines dans l’air pourrait être l’un des facteurs déterminants majeurs tant de la transmission que de la gravité du Covid-19. Qu’elles soient d’origine naturelle comme le sable du désert ou anthropiques, les particules fines sont associées à des rebonds épidémiques de maladies respiratoires transmissibles, et notamment de Covid-19" déclare le Professeur Flahault au quotidien Le Monde.

Un double effet est supposé par les chercheurs : le premier effet envisagé est que les particules de polluants seraient capables de transporter le virus. Par exemple, les particules de sable du Sahara sont capables de transporter des particules pathogènes et des polluants sur des centaines de kilomètres. 

Le second est bien sûr l'affaiblissement de la santé, du système immunitaire, une inflammation des voies respiratoires, pulmonaires et cardiovasculaires, en cas de pollution aux particules fines. Des augmentations de concentration de taux de particules fines PM 2,5 dans l'air ont déjà été associées à des augmentations d'infection comme la grippe, la rougeole ou le virus respiratoire syncytial.

Des études plus poussées doivent démontrer ces hypothèses, mais les chercheurs appellent à réduire la pollution de l'air sous toutes ses sources.

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