Une étude de chercheurs de la faculté de sciences de l'Université d'Amsterdam, publiée dans la revue ScienceDirect, a analysé le sang de 22 volontaires sains. Quatre polymères à haut volume de production, appliqués dans le plastique, ont été retrouvés dans le sang de ces personnes.
C'est la première fois qu'une étude identifie des microparticules de plastique dans le corps de personnes vivantes.
Les chercheurs ont mis en place une méthode d'échantillonnage et d'analyse "robuste et sensible", pour mesurer les microparticules de plastiques supérieures ou égales à 700 nanomètres, dans le sang de 22 humains en bonne santé.
"Le polyéthylène téréphtalate, le polyéthylène et les polymères du styrène (une somme de paramètres du polystyrène, du polystyrène expansé, de l'acétonitrile butadiène styrène...) étaient les plus rencontrés, suivis du poly(méthacrylate de méthyle)" expliquent les chercheurs.
La somme des concentrations quantifiables de particules de plastique dans le sang était de 1,6 µg/ml, ce qui démontre que les particules peuvent être absorbées par la circulation sanguine.
D'autres études doivent être menées pour déterminer le risque pour la santé d'une telle exposition à ces microparticules de plastique.