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Changement climatique : des actions immédiates indispensables pour un avenir vivable

Publiée le 06 avril 2022 à 09:45 dans Actualité du climat et de l'air

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié le 4 avril son dernier rapport, exhortant à agir immédiatement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, afin de pouvoir "garantir un avenir vivable".

Fonte des glaciers

Le dernier volet du sixième rapport d'évaluation du GIEC, dont la rédaction s'achèvera en fin d'année, est sans appel. "Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, il nous sera impossible de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C" explique le rapport.

Les émissions de CO2 devront être ramenées à une valeur nette de zéro en 2050 pour limiter l'augmentation des températures à 1,5°C en 2050 ; pour une limite à 2°C, la date est estimée en 2070. Pour atteindre ces objectifs, les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent impérativement atteindre leur pic en 2025, puis diminuer d'un quart en 2030.

Les solutions existent

"Nous disposons des outils et du savoir-faire nécessaires pour limiter le réchauffement" souligne, Hoesung Lee, le président du GIEC. Tous secteurs confondus, les solutions existent pour diminuer au moins de moitié les émissions de gaz à effet de serre.

"Il faudra notamment réduire considérablement l’utilisation des combustibles fossiles, procéder à une électrification d’envergure, améliorer le rendement énergétique et user de carburants de substitution
(tels que l’hydrogène)" explique le GIEC.

"Si nous opérons les bons choix en matière de politique, d'infrastructures et de technologies, nous pourrons changer nos modes de vie et nos comportements, avec à la clé une diminution de 40 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2050" indique Priyadarshi Shukla, coprésident du Groupe de travail III du GIEC.

Des coûts absorbables

"Sans prendre en compte les avantages économiques qui découleraient d’une diminution des coûts d'adaptation ou de l'enrayement du changement climatique, en 2050, le produit intérieur brut (PIB) mondial ne serait inférieur que de quelques points de pourcentage si nous renoncions à maintenir les politiques actuelles pour prendre les mesures nécessaires à la limitation du réchauffement à 2°C" explique M. Shukla.

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