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Des substances toxiques dans les couches pour bébé

Publiée le 25 janvier 2017 à 10:52 dans Actualité de la production et de la consommation responsable

Le magazine 60 millions de consommateurs a passé au crible 12 modèles de couches jetables pour bébé. La plupart contiennent des substances dangereuses pour les petits, particulièrement sensibles à ces molécules toxiques.

Des substances toxiques dans les couches pour bébé

La présence de phénoxyéthanol (allergisant et potentiellement cancérigène) avait déjà été notée dans les lingettes nettoyantes pour bébé par le magazine 60 millions de consommateurs, il y a 3 ans.

Ce sont les couches-culottes pour bébé qui ont fait l'objet d'analyses cette fois-ci, et les résultats sont inquiétants. 

Des résidus de pesticides, dont le fameux glyphosate (potentiellement cancérigène) ont été retrouvés dans certaines références de couches. 

Des traces de dioxines, furanes, hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des Composés Organiques Volatils (COV) ont également été détectés. 10 marques sur les 12 marques étudiées contiennent des substances potentiellement toxiques, dont certaines qui s'autoproclament "écologiques". Les concentrations de polluants sont faibles, mais le risque d'effet "cocktail" de toxiques est bien présent.

L'étude nous apprend que les couches ne contiennent pas ou peu de coton, mais du polypropylène, matière plastique issue des produits pétroliers. "Les parents, à qui il ne viendrait pourtant pas à l’idée d’habiller leurs rejetons avec des sous-vêtements en plastique, apprécieront" commente un communiqué de 60 millions de consommateurs.

Cette étude démontre que les industriels ne font pas d'études approfondies sur l'évaluation des risques environnementaux et sanitaires pour les bébés. "Les seuils réglementaires ne concernent pas une exposition toute la journée, toute la nuit, pendant deux ans" précise Victoire N’Sondé, responsable de l'étude. "La zone d'exposition n’est pas non plus prise en compte dans ces travaux. Or, les muqueuses génitales sont autrement plus sensibles que l’épiderme" ajoute-t-elle.

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