Accessibilité Aller au contenu Plan Ecophyto : de timides avancées dans la réduction des pesticides

Plan Ecophyto : de timides avancées dans la réduction des pesticides

Publiée le 10 décembre 2013 à 09:06 dans Actualité de l'agriculture et de la pêche

Le plan Ecophyto 2018 a pour objectif la réduction de 50 % de l'usage de pesticides en France, premier consommateur de produits phytosanitaires en Europe. Une diminution de 5,7 % des pesticides pulvérisés entre 2011 et 2012 a été relevée.

Pesticides dans les vignes

Accompagner les agriculteurs en les formant aux bonnes pratiques agricoles afin de diminuer l'utilisation des pesticides en France : c'est l'objectif du plan Ecophyto 2018, pour sortir les agriculteurs français du modèle ultra-intensif, et ultra nocif pour la santé, la qualité des eaux, des sols, de l'air et la biodiversité.

"Les conditions du changement sont là et nous avons des solutions concrètes pour tendre vers des modèles plus durables. Il y a un an je détaillais le projet agro-écologique pour la France et mon ambition de développer une agriculture faisant de l’environnement un levier de croissance et de progrès, je suis heureux de constater que les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à rejoindre cette nouvelle voie" a déclaré le ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll.

Les résultats sont timides mais encourageants. Une diminution de 5,7 % de l'usage des pesticides a été relevée entre 2011 et 2012. A souligner une baisse de 11 % des herbicides et insecticides, mais également une augmentation de 6 % des fongicides.

"La baisse des Cancérigènes Mutagènes et Reprotoxiques (CMR) 1A et B se poursuit : elle est de 63 % entre 2008 et 2012, mais elle est le fait de retraits de produits notamment entre 2008 et 2009 prévus dans le cadre réglementaire européen. Cette diminution se poursuit aussi pour les CMR2 avec une diminution de 37 % entre 2008 et 2012. En revanche, les substances dangereuses pour l'environnement restent stables depuis 2008" relève l'association Générations Futures.

Les signes sont là et doivent se poursuivre dans le Loi d'Avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt. "On doit aller plus loin dans la mise en place de systèmes robustes de type production intégrée et bio avec des variétés sélectionnées résistantes aux maladies ainsi qu’une simplification des autorisations de mise sur le marché des produits de bio contrôle" souligne François Veillerette, porte-parole de Générations Futures.

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