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L'aspartame est-il vraiment sans risque ?

Publiée le 12 décembre 2013 à 08:50 dans Actualité de la santé

L'autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu un rapport sur l'aspartame qualifiant cet additif "sans risque pour la santé". Des conclusions qui ne satisfont pas des scientifiques et des associations, dénonçant l'absence de prise en compte des résultats de plusieurs études soulignant la nocivité de l'aspartame.

Aspartame

L'aspartame est accusé par plusieurs études de favoriser les grossesses prématurées et les cancers.

L'EFSA a donné ses conclusions, particulièrement attendues par l'industrie agroalimentaire, sur cet additif permettant de sucrer les boissons et les aliments.

Selon l'autorité européenne, l'aspartame n'entraîne pas de dommages pour le cerveau et le système nerveux et n'affecte pas le comportement ou le fonctionnement cognitif chez les enfants et les adultes.

La dose journalière acceptable (DJA) autorisée et confirmée par l'EFSA est estimée à 40 mg par kilo de poids corporel.

Des conclusions qui ne satisfont pas le Réseau Environnement Santé, composé d'associations de malades, de scientifiques, de professionnels de santé et de protection de l'environnement notamment.

"Le rapport continue d’écarter des études animales publiées dans les meilleures revues de santé environnementale montrant la cancérogénicité sur le rat et la souris (lymphomes et leucémies), alors qu’une étude épidémiologique portant sur 122 000 personnes consommateurs de boissons avec édulcorant a confirmé la survenue de lymphomes et de leucémies. Cette étude est écartée sans explication" dénonce le RES.

D'autres études épidémiologiques portant sur la prématurité liée à la consommation de boissons avec édulcorant par la femme enceinte, ou démontrant des troubles cognitifs chez l'animal, n'ont pas non plus été prises en compte.

Le RES demande la mise en place d'une commission consultative sur la déontologie de l’expertise, dénonçant une "fraude manifeste. Le réseau réclame également la nomination d’une commission d’enquête parlementaire en France et en Europe sur ces manquements graves, tant de l’EFSA que de l’ANSES (autorité Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail),concernant l’aspartame.

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