Accessibilité Aller au contenu Maladie de Parkinson : une journée pour changer la vie des malades

Maladie de Parkinson : une journée pour changer la vie des malades

Publiée le 07 avril 2009 à 05:28 dans Actualité de la santé

La Journée mondiale de la maladie de Parkinson aura lieu le 8 avril 2009. Cette maladie touche 6 millions de personnes dans le monde et 150 000 en France. Des traitements existent, mais ne guérissent pas.

Mains personne âgée

La maladie de Parkinson est une affection neurologique chronique. Elle se manifeste par un tremblement de repos dans 2/3 des cas, une raideur des muscles et une lenteur des mouvements. Le malade garde cependant toutes ses facultés intellectuelles, ce qui rend l'acceptation de la maladie particulièrement difficile, un geste anodin de la vie quotidienne pouvant devenir un véritable parcours du combattant.

L'évolution de la maladie varie selon les patients, mais des difficultés pour parler et écrire, de concentration, des troubles de l'équilibre allant jusqu'aux troubles végétatifs peuvent subvenir.
Parkinson touche généralement les personnes de 60 ans et plus, mais dans 10 % des cas, ce sont des personnes de moins de 50 ans qui peuvent être atteintes.

Bruno Favier, président de l'association France Parkinson affirme que peu de personnes "savent que la maladie s’accompagne de troubles divers (dépression, grandes fatigues, chutes et troubles de la déglutition et du sommeil) et qu’elle peut toucher des sujets jeunes de 45 ans, exposant leur vie professionnelle et mettant les personnes en question dans des situations très difficiles".

"Nous avons besoin de centres d’accueil spécialisés et de personnel formé aux soins des personnes atteintes" a-t-il expliqué à la ministre de la santé Roselyne Bachelot. "Ces deux seules mesures seraient de nature à rendre plus facile la vie de nombreuses personnes (parkinsoniens et non parkinsoniens)" a-t-il ajouté.

Le Docteur Philippe Nuss, psychiatre à l'hôpital Saint Antoine, raconte les difficultés des patients : "l’incoordination des mouvements retentit sur l’image corporelle, amoindrie et dévalorisée, la lenteur est vécue comme un symptôme irritant. Les traits figés prêtent à confusion, la difficulté de communiquer ses affects devient un facteur d’isolement et de méprise. Mal interprétés par l’entourage, tous ces signes sont discriminants pour le malade perçu comme inintéressant puisqu’il ne bouge pas comme les autres".

L'association France Parkinson organise des événements dans toute la France le 8 avril à l'occasion de la Journée mondiale de Parkinson, afin de "faire changer les regards sur la maladie".

Pour plus d'informations, consultez le site de l'association France Parkinson.

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