Accessibilité Aller au contenu Obésité : augmentation de la TVA sur les aliments gras et sucrés ?

Lutte contre l'obésité : les aliments gras et sucrés taxés ?

Publiée le 29 septembre 2008 à 00:00 dans Actualité de l'eau et de l'alimentation

Un rapport d'une mission parlementaire doit être rendu public mardi par sa présidente Valérie Boyer, avec 80 propositions pour lutter contre l'obésité, qualifiée de "véritable problème de société".

Personne obèse

En France, un adulte sur deux est en surcharge pondérale et un adulte sur six est obèse. L'obésité est un enjeu de société et de santé publique.

Les personnes obèses font l'objet de discriminations, souffrent de pathologies diverses comme les maladies cardio-vasculaires ou le diabète, et d'un manque d'estime de soi, pouvant aboutir à l'échec scolaire pour de nombreux enfants obèses.

La prise en charge de ces maladies atteint 10 à 15 milliards d'euros par an pour la sécurité sociale."Une grande cause nationale peut être l'occasion de mettre en place pour la première fois un plan national de prévention contre un risque majeur de nombreuses pathologies" a expliqué Valérie Boyer.

"Il faut apprendre aux Français à maîtriser leur apport calorique et à le gérer par rapport à leur activité physique", a-t-elle ajouté, déclarant que "la sédentarité est au moins aussi responsable de l'obésité que la mauvaise alimentation".

Dans ce cadre, 80 propositions "très concrètes" vont être présentées demain. L'augmentation des taxes sur certains produits alimentaires très gras, très sucrés ou très salés reviendrait sur le tapis : la TVA de 5,5 % pourrait passer à 19,6 % sur les produits de grignotages dit de "snacking" comme les barres chocolatées, les chips, les bonbons... Le ministre du budget Eric Woerth avait pourtant déclaré qu'il n'était pas question d'augmenter les prix de l'alimentation dans une période critique pour le pouvoir d'achat des français.

Dans le baromètre santé-pauvreté Ipsos-Secours Populaire, un français sur trois déclarait ne pas avoir les moyens financiers de s'offrir une alimentation saine et équilibrée. Dans les familles touchant moins de 1200 euros par mois, ce taux monte à près d'un français sur deux.

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