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L'état de l'environnement se dégrade en Europe

Publiée le 03 mars 2015 à 08:54 dans Actualité de l'environnement

L'Agence européenne pour l'environnement (AEE) a publié son rapport sur l'état de l'environnement dans les pays membres de l'Union européenne. Quelques améliorations sont à souligner, mais globalement, une dégradation de l'état de l'environnement est à déplorer.

Pollution du sol

Les politiques environnementales en Europe ont débuté dans les années 70, avec la prise de conscience des graves pollutions et dégradations commises sur l'eau, la biodiversité, l'air ou encore les sols.

Les actions européennes en matière de protection de l'environnement peuvent se résumer en trois grands domaines : préserver le capital naturel qui soutient la prospérité économique et le bien-être humain, stimuler une économie sobre en carbone et en ressources ainsi que le développement social, protéger la population contre les risques sanitaires liés à la pollution de l’environnement.

Une quarantaine d'année plus tard, certaines politiques ont fonctionné et des améliorations existent, mais globalement, la tendance est plutôt à la détérioration.

Dégradation et pollution

"Le capital naturel européen se dégrade à cause des activités socio-économiques comme l'agriculture, la pêche, le transport, l'industrie, le tourisme et l'expansion urbaine. De plus, les pressions mondiales sur l'environnement se sont accentuées à un rythme sans précédent depuis les années 1990, alimentées surtout par la croissance démographique et économique ainsi que l'évolution des modes de consommation" explique le rapport.

La perte de biodiversité fait partie des points noirs européens : 60 % des espèces protégées et 77 % d'habitats sont considérés dans un état défavorable. L'utilisation des terres et les fonctions attribuées au sol sont également des aspects négatifs en termes de protection de l'environnement en Europe.

En termes de santé publique, les produits chimiques et perturbateurs endocriniens sont encore omniprésents dans l'environnement. Pas de diminution des taux de polluants dans l'air, qui contribueraient à 430000 décès en Europe chaque année. La pollution sonore engendrerait 10000 décès prématurés en Europe, dus à des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.

Des améliorations sont à souligner dans la qualité de l'eau potable et des eaux de baignade. Une diminution de 19 % des émissions de gaz à effet de serre ont été mesurées depuis 1990. Les volumes de déchets diminuent et leur taux de recyclage progresse dans presque tous les pays membres.

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