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Faucheurs d'OGM : relaxe, amendes ou prison avec sursis ?

Publiée le 07 juin 2008 à 00:00 dans Actualité de l'agriculture et de la pêche

Les 58 faucheurs d'OGM ont été relaxés par le tribunal de Chartres, qui a fait appel de cette décision par la suite. Pour ceux de Toulouse, dont José Bové, des jours-amendes ou de la prison avec sursis ont été requis.

Champs de blé

L'avocat des faucheurs d'OGM jugés à Chartres s'insurge : "la République est frappée de schizophrénie. D’un côté, un parquet poursuit les faucheurs ; de l’autre, une secrétaire d’Etat à l’Ecologie reconnaît que les OGM sont dangereux pour la santé".

La décision du parquet de faire appel de la relaxe des 58 faucheurs est surprenante : c'est le même tribunal qui avait repoussé le procès, afin d'attendre les décisions du Grenelle de l'environnement à ce sujet.

Au procès des faucheurs de Toulouse, la relaxe n'est pas à l'ordre du jour. Pour le moment. 180 jours/amende, à raison de 100 euros par jour ont été requis à l'encontre de José Bové, ainsi que de trois militants anti-OGM multirécidivistes.

Le procureur adjoint de la République a également requis des peines d'un à deux mois de prison avec sursis à l'encontre des autres prévenus. Il a cependant reconnu que les idées des faucheurs volontaires avaient fait "avancer le débat".

Selon José Bové, le procureur est "dans une situation délicate", et il estime que les peines requises ne sont pas très fortes.

Maître Jean de Cesseau, avocat du semencier Pioneer, une des parties civiles, a considéré que les réquisitions étaient "mesurées" et "intéressantes".
La décision du tribunal correctionnel de Toulouse a été mis en délibéré au 4 septembre.

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