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Climat : 195 pays négocient à Genève

Publiée le 09 février 2015 à 08:28 dans Actualité du climat et de l'air

Dans l'objectif d'un futur accord international de lutte contre le changement climatique fin novembre lors du Sommet à Paris, 195 pays sont réunis à Genève afin de produire un texte de négociation.

Climat : 195 pays négocient à Genève

Limiter la hausse des températures à 2°C d'ici la fin du siècle par rapport à l'ère préindustrielle : tel est l'objectif fixé par les Nations Unies pour limiter les conséquences du réchauffement climatique, sur les plus pauvres de la planète, les sociétés, les économies, les écosystèmes...

La session de travail entamé à Genève n'aboutira pas à un texte d'accord avant la COP 21 (Sommet sur le Climat à Paris), mais devrait fournir un premier texte avec des points communs.

Décarboner l'économie

Les projections du GIEC sont une augmentation globale de 4 à 5°C d'ici 2100, en poursuivant le modèle de société actuel et la consommation massive d'énergies fossiles.

"Nous devons déclencher une profonde décarbonisation de l'économie mondiale et pour finir atteindre dans la seconde moitié de ce siècle la neutralité climatique" rappelle Christiana Figueres, la responsable Climat des Nations Unies.

Les négociations sont complexes. Les pays en voie de développement attendent des garanties de la part des pays développés sur la mobilisation des fonds financiers destinés à les aider à s'adapter et à lutter contre le changement climatique.

La répartition de la diminution des émissions de gaz à effet de serre entre les pays est également un point très sensible, ainsi que la place des grands pays émergents émetteurs de CO2 comme la Chine et l'Inde.

Autre point crucial à définir par les 195 Etats participants, quelle sera la forme juridique, les mécanismes de contrôle, de révision et de progression des engagements qui seront entérinés à Paris ? Le travail est considérable.

"Il faut qu'on arrive à lutter contre ce dérèglement climatique à la fois pour des raisons environnementales, pour des raisons de capacité de vivre mais aussi pour des raisons de santé et de sécurité" a rappelé le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, présent à Genève pour faire le point sur les négociations.

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