La région Ile-de-France a commandé au Comité Régional du Tourisme (CRT) une étude mesurant les émissions de gaz à effet de serre des touristes se rendant à Paris. Un bilan carbone particulièrement élevé.
En 2013, 32,7 millions d'arrivées hôtelières font de Paris la première destination touristique mondiale.
Ce flux de touristes génère des émissions de gaz à effet de serre particulièrement élevées.
Le bilan carbone réalisé sur 2 ans a mesuré 17,5 millions de tonnes équivalent CO2 (TeqCO2, qui prend en compte l'ensemble des gaz à effet de serre, pas uniquement les émissions de CO2), soit l'équivalent de 3,6 millions de tours de la terre en voiture.
Si rien n'est fait, ce bilan atteindra 27,2 millions TeqCO2/an en 2050.
Le transport, source majeure des émissions
Le transport aller-retour pour se rendre dans la Ville Lumière représente à lui seul 91 % des émissions de gaz à effet de serre, dont 67,8 % pour le transport aérien.
Afin de réduire le bilan carbone du secteur touristique, le Comité Régional du Tourisme (CRT) a proposé un plan d'actions afin d'accompagner les professionnels du tourisme : sensibilisation des touristes pour prendre le train, instauration d'un politique tarifaire incitative pour les transports en commun, augmentation de la durée du séjour par une amélioration de la qualité des prestations touristiques...
"Le CRT accompagne les hébergements et bientôt les restaurants franciliens dans la gestion environnementale et financière de leurs établissements permettant la réduction de leur impact (énergie, déchets, eau, CO2, santé) et la réalisation d'une étiquette environnementale" explique la région Ile-de-France.
"Paris Ile-de-France se doit d'être exemplaire en matière de développement durable. Le CRT mobilise l'ensemble des professionnels du tourisme pour faire de la destination la 1ère destination durable du monde" souligne François Navarro, Directeur général du CRT.
