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Prix de l'énergie : le FMI demande d'intégrer les coût environnementaux

Publiée le 04 août 2014 à 06:05 dans Actualité de l'énergie

Un rapport du Fonds Monétaire International (FMI) relève que les pays ne répercutent pas les coûts sanitaires et environnementaux sur le prix de l'énergie. Le FMI appelle à un réaménagement fiscal en faveur de la sobriété énergétique et des énergies plus propres.

Prix de l'énergie : le FMI demande d'intégrer les coût environnementaux

Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), appelle dans un discours à la protection de l'environnement et à une gestion responsable des prix de l'énergie.

Le FMI constate que plusieurs pays ont trop recours à l'impôt sur le revenu, les salaires et la consommation, et pas assez à un impôt sur les énergies polluantes.

Le FMI appelle à une réforme de la fiscalité : supprimer les impôts préjudiciables à la croissance, au profit de taxes plus intelligentes sur les énergies fossiles, mais dont le coût global au final ne serait pas plus élevé pour le contribuable.

Taxer le charbon et le gaz

Les énergies les plus sales, comme le charbon et le gaz naturel, doivent être taxées comme le sont déjà les carburants, selon le FMI.

Cette réforme fiscale aurait des effets bénéfiques importants sur la santé et l'environnement, en encourageant la sobriété énergétique et le recours à des énergies plus propres. 

"Il est essentiel de cibler précisément la cause des dommages environnementaux. Cela signifie par exemple qu’il faut faire en sorte que les charges qui pèsent sur les différents combustibles sont proportionnelles aux émissions qui en proviennent. C’est ainsi que l’on arrive à fixer convenablement les prix relatifs des combustibles sales, intermédiaires et propres — et à intégrer correctement les dommages environnementaux dans les prix de l’énergie " explique Christine Lagarde.

"Cela a pour effet d’encourager le choix des énergies vertes à tous les niveaux — en promouvant la conversion des centrales au profit de combustibles moins polluants, en préconisant l’installation d’instruments de contrôle des émissions, ou encore en incitant les ménages à utiliser moins souvent leur voiture, ou à s’équiper de véhicules et d’appareils moins énergivores" ajoute-t-elle.

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