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Bilan carbone : les français les plus aisés émettent plus de CO2

Publiée le 30 mars 2011 à 08:56 dans Actualité du climat et de l'air

Une étude Ipsos pour Green Inside a réalisé un bilan carbone des ménages français, afin de proposer des pistes d'actions concrètes pour réduire leurs émissions de CO2. Le transport, le logement, l'alimentation et le niveau de vie en général pèsent dans le bilan carbone de chacun.

Gaz à effet de serre et polluants de l'automobile

Le bilan carbone effectué sur des ménages français a pris en considération et croisé plusieurs facteurs ; le logement, l'équipement, les transports, l'alimentation, les données sociodémographiques ainsi que la sensibilité environnementale et l'intention d'action.

En termes d'émissions de CO2, le transport reste le poste qui pèse le plus lourd avec des émissions moyennes de 7 388 Kg de CO2 par individu et par an. Les déplacements constituent à eux seuls 54 % des émissions de CO2 dans les foyers, devant le logement (30 %) et l'alimentation (22 %).

L'usage des véhicules personnels constitue 79 % des émissions de CO2 dans le poste transport. Les déplacement en avion prennent également une grande ampleur, pesant aujourd'hui 19 % des émissions dans le transport.

Les foyers les plus aisés émettent plus de CO2

Le bilan carbone par individu est notablement plus élevé au sein des foyers des cadres supérieurs (8580 Kg CO2 contre 7388 Kg Co2 pour l’ensemble). Le poste transport pèse 38 % de leur bilan carbone global, contre 18 % pour l'ensemble des individus.

"Ils affichent notamment une nette différence dans le domaine des transports avec des niveaux d'émissions sensiblement plus élevés (5249 Kg Co2 par individu contre 3972 Kg Co2 pour l’ensemble) et plus spécifiquement dans les transports loisirs (avion essentiellement)" explique l'étude.

Les tranches de revenus les plus modestes affichent en revanche des niveaux d'émissions moindres, malgré une précarité énergétique plus élevée dans les logements. La part de la consommation d'énergie reste plus forte chez les ménages avec les revenus les plus modestes. "Les ouvriers sont les plus fragiles en cas de hausse du coût de l'énergie" rappelle l'étude.

Les retraités affichent également un bilan carbone plus élevé que la moyenne des français. Le logement joue un rôle prépondérant dans ce constat : un chauffage plus intense et une taille de foyer plus petite (peu ou pas d'enfants dans le foyer) expliquent le chiffre de 8143 Kg de CO2 pour les retraités contre 7 388 Kg de CO2 pour l'ensemble des français.

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