Accessibilité Aller au contenu Crise de l'eau : ouverture du Forum mondial de l'eau à Istanbul

Crise de l'eau : ouverture du Forum mondial de l'eau à Istanbul

Publiée le 16 mars 2009 à 09:42 dans Actualité de l'eau et de l'alimentation

Le cinquième Forum mondial de l'eau se déroulera du 15 au 22 mars dans la capitale turque. Près de 15 000 personnes y participeront afin de trouver des solutions à la crise majeure et mondiale de l'eau, qui risque de s'aggraver avec le réchauffement climatique.

Rivière asséchée

Tous les 3 ans, un Forum mondial de l'eau qui réunit des scientifiques, des écologistes et des personnalités politiques est organisé par le Conseil mondial de l'eau. Et tous les 3 ans, les mêmes constats alarmants sont pointés du doigt : les ressources en eau subissent la pression de démographie galopante et des modes de production et de consommation non durables.

La consommation massive d'eau pour l'agriculture (70 % de la consommation d'eau mondiale), la pollution des cours d'eau et nappes phréatiques par de nombreux produits chimiques, les besoins en énergie toujours plus grands... provoquent des crises de l'eau qui risquent de "s'aggraver et de converger" selon les Nations Unies.

De surcroît, le réchauffement climatique devrait encore appuyer ce constat alarmant : 1 homme sur 3 n'a pas accès à l'eau potable aujourd'hui. Ce seront les 2/3 de la population mondiale qui souffriront de stress hydrique à l'horizon 2025 selon le PNUD, si rien n'est modifié, notamment dans la régulation de la demande de l'eau.

Pour Loïc Fauchon, le président du Conseil mondial de l'eau, l'ère de "l'eau facile" doit s'achever.

"Depuis 50 ans, les politiques de l'eau dans le monde entier ont consisté à apporter toujours plus d'eau. Nous devons entrer dans des politiques de régulation de la demande", a-t-il déclaré.

"Il y a des inégalités qui sont aujourd'hui inacceptables" s'insurge-t-il, rappelant que certaines villes américaines consomment jusqu'à 1 000 litres d'eau par jour et par habitant, alors que la moyenne dans la plupart des pays africains s'élève à quelques dizaines de litres à peine.

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