Accessibilité Aller au contenu Sida conférence mondiale à Mexico : la polémique française

Conférence mondiale du sida à Mexico : la France absente

Publiée le 04 août 2008 à 00:00 dans Actualité de la santé

La 17ème conférence mondiale sur le sida s'ouvre à Mexico, avec une polémique en toile de fond pour la France et son implication dans la lutte contre le sida : l'absence de personnalité politique française à cette conférence, et l'accusation d'Act Up sur une communication mensongère du Ministère des Affaires étrangères.

Sida

Aucun membre du gouvernement français ne sera présent à la conférence mondiale du sida qui se déroule cette année à Mexico.
Jean-Luc Romero, conseiller régional et président de 'Élus locaux contre le sida" juge cette situation "insupportable", lors d'une interview au journal "Le Post" : ni Roselyne Bachelot, ministre de la santé, ni Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, ni Alain Joyandet, secrétaire d'état à la coopération, n'iront au Mexique.

Parallèlement, une polémique enfle du côté du Ministère des Affaires Étrangères (MAE) : Act Up Paris qualifie de mensonge une communication du MAE, affirmant que "la France joue un rôle majeur dans l’accès universel aux traitements et dans la prévention du Sida puisqu’elle y consacre chaque année 360 millions d’euros".

L'association Act Up-Paris "appelle les médias à rectifier les informations mensongères propagées par le Ministère des Affaires étrangères", et évalue les contributions officielles de la France à la lutte contre le sida, à hauteur de 204,5 millions d’euros par an.

"Cette communication est mensongère pour deux raisons : tout d’abord, le montant avancé par le MAE est gonflé de 75%. Surtout, loin de jouer un rôle majeur, la France de Nicolas Sarkozy a considérablement réduit la part de la France dans l’effort des nations du monde entier pour stopper l’hécatombe planétaire du sida", a déclaré Act Up dans un communiqué.
Une politique budgétaire qui va à l'encontre de la lutte contre le VIH, qui touche 33 millions de personnes dans le monde aujourd'hui.
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon a déclaré qu'"un effort plus important est requis" concernant les budget alloués au Sida :"les budgets devront considérablement augmenter au cours des prochaines décennies", a-t-il affirmé.

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