Accessibilité Aller au contenu La moitié des espèces d'arbres sont menacées

La moitié des espèces d'arbres sont menacées

Publiée le 05 juin 2014 à 05:31 dans Actualité de la biodiversité

L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) tire la sonnette d'alarme sur l'appauvrissement génétique des arbres. La moitié des espèces d'arbres sont menacées et seuls 3 % des espèces d'arbres font l'objet d'une préservation active.

Diversité arbres forêt

Le rapport "l'Etat des ressources génétiques forestières mondiales" de la FAO pointe la nécessité vitale de préserver la diversité génétique des arbres, en cours d'effondrement.

"La moitié des espèces arborescentes utilisées et signalées par les pays sont menacées par la conversion des forêts en pâturages et en terres agricoles, par la surexploitation et par les impacts du changement climatique" souligne la FAO.

La diversité des arbres est essentielle

Les forêts jouent un rôle primordial pour la survie de l'humanité : elles sont un réservoir de biodiversité, fournissent de la nourriture, accroissent la fertilité des sols, filtrent l'eau de pluie, offrent du bois utilisé comme combustible énergétique ou pour la fabrication de maisons, papier, meubles... Globalement une innombrable quantité de biens et services irremplaçables.

Le rôle de la forêt ne peut être assuré que si la diversité génétique des espèces est préservée. "La biodiversité des ressources génétiques forestières est essentielle pour améliorer tant la productivité des espèces que la valeur nutritionnelle des aliments qu'elles procurent. Citons notamment le miel, les légumes-feuilles, fruits, graines, noix, racines, tubercules et champignons" explique la FAO.

Sur les 8000 espèces d'arbres les plus utilisés par l'homme, environ 2400 sont gérées de façon active pour les services qu'elles offrent, et seulement 700 espèces pour leur sélection et la reproduction.

La FAO appelle les Nations à entreprendre des politiques et programmes de gestion durable des ressources génétiques forestières. Ces questions seront abordées lors de la session annuelle du Comité des forêts de la FAO fin juin.

Partagez cette actualité

Suivez-nous