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Plus d'OGM en Europe pour BASF

Publiée le 17 janvier 2012 à 13:42 dans Actualité de l'agriculture et de la pêche

Le groupe allemand BASF a décidé d'arrêter le développement et la commercialisation de ses produits OGM pour les pays membres de l'Union Européenne, à cause des réticences de nombreux pays européens.

Pomme de terre OGM

C'est une petite victoire pour les anti-OGM. Le géant de la chimie BASF, qui avait notamment mis sur le marché européen sa pomme de terre transgénique Amflora, a décidé de transférer toutes ses activités sur les cultures OGM aux Etats-Unis et de cesser la commercialisation de ses produits trangéniques en Europe.

En cause, le rejet des européens et de nombreux pays membres de l'Union Européenne de ces cultures génétiquement modifiées.

"Nous sommes convaincus que la biotechnologie végétale est une technologie clé pour le 21ème siècle. Toutefois, il y a encore un manque d’acceptation pour cette technologie dans une grande partie de l’Europe – de la part de la majorité des consommateurs, des agriculteurs et des responsables politiques. Cela n’a donc aucun sens de continuer à investir dans des projets exclusivement destinés à ce marché" a déclaré Stefan Marcinowski, membre du directoire de BASF.

La pomme de terre Amflora a toujours inquiété les scientifiques à cause d'un gène résistant aux antibiotiques : elle est actuellement cultivée sur moins de 300 hectares dans seulement 3 pays européens.

"BASF Plant Science arrêtera le développement et la commercialisation de tous les projets destinés exclusivement aux marchés européens" déclare le groupe, confirmant stopper les pommes de terre Amflora, Fortuna, Amadea et Modena, ainsi qu’une pomme de terre enrichie en amylopectine (amidon) et une variété de blé OGM.

"C’est un nouveau camouflet pour les promoteurs des OGM. Personne ne veut en manger et peu d’agriculteurs veulent en cultiver. En revanche, c’est une bonne nouvelle pour les consommateurs et les agriculteurs car cette décision ouvre la perspective d’une agriculture plus verte et plus cohérente avec les demandes des citoyens à la veille d’un débat essentiel sur l’avenir de la Politique agricole commune" réagit Adrian Bebb de l'association Les Amis de la Terre.

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