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Les transports à Aix-en-Provence, source de stress

Par Annabelle Alix. Publiée le 04 septembre 2011 à 09:06 dans Actualité des transports

En mai dernier, l’Association Santé Environnement de France (ASEF) publiait une étude sur le bien-être à Aix-en-Provence. Le bruit et les embouteillages apparaissaient comme étant des sources prioritaires d’agacement. Nouvelle problématique pour l’ASEF : celle des transports.

Embouteillage voitures pollution

Les Aixois l’ont affirmé : le bruit et les embouteillages nuisent à leur bien-être. Ces inconvénients du quotidien sont ceux « qui les énervent le plus », révèle l’enquête de l’ASEF. Cette opinion concerne 57 % des habitants du centre-ville aixois interviewés, et 73 % des personnes interrogées vivant dans les quartiers périphériques. Autre élément dégagé de l’enquête : « plus d’un Aixois sur trois affirme que pour se sentir mieux, il faudrait qu’il ait en priorité plus de temps ». Un temps perdu en partie dans les embouteillages… Mais ce n’est pas tout. 73 % des Aixois pensent que la pollution nuit à leur bien-être. Pollution elle-même provoquée en grande partie par les transports.

La nécessité d’un transport public efficace

L’ASEF en est donc arrivée à la conclusion suivante : Aix-en-Provence a besoin d’un service de transport public de qualité. Il réduirait la circulation des véhicules individuels : le bruit s’en trouverait atténué, le trafic plus fluide, et la pollution réduite. Un service efficace de transport en commun pourrait par ailleurs arranger certains conducteurs, lors de l’instauration prochaine de zones d’actions prioritaires pour l’air (ZAPA). Ces ZAPA consistent à réduire l’accès de certaines zones aux véhicules les plus polluants.

Mais l’offre de transports proposée doit correspondre au public auquel elle s’adresse. Le succès du « v’hello » aixois n’a pas rencontré celui du vélib parisien. « Il est trop cher pour les étudiants, inadapté aux personnes âges, et à Aix, il n’y a pas de pistes cyclables », analyse rapidement le docteur Halimi, président de l’ASEF. Présent pendant quatre ans au cœur d’un centre-ville petit qui se traverse rapidement à pied, le v’hello a finalement disparu en mai dernier. Quant aux bus ? La question doit être étudiée. Le docteur Halimi compte bien mettre le doigt sur les raisons qui poussent les Aixois à leur préférer un trajet pénible en voiture.

Une enquête sur la problématique des transports à Aix-en-Provence est prévue pour la rentrée. Une grande conférence à ce sujet aura lieu fin novembre.

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