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Bruit : 1,3 million de personnes exposés à plus de 68 décibels de niveaux sonores moyens

Publiée le 17 janvier 2011 à 10:39 dans Actualité de la santé

Le bruit est une nuisance qui affecte la santé humaine : stress, trouble du sommeil, effets sur le systèmes cardio-vasculaire, la santé mentale... 23 habitants sur 1000 en France subissent des niveaux sonores moyens très élevés, causés par de grandes infrastructures routières.

Autoroute

Dans le cadre du Grenelle de l'environnement, un recensement des points noirs du bruit en France et dans les pays d'Outre-mer a commencé à être effectué.

Hors Paris et les départements des Hauts-de-Seine, du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Lozère, où les données sur le bruit ne sont pas encore disponibles, "23 habitants sur 1000, soit plus de 1,3 millions de personnes, sont exposés à des niveaux sonores moyens quotidiens de plus de 68 décibels, engendrés par les grandes infrastructures routières" explique le ministère de l'écologie.

En comparaison, le bruit ambiant d'un grand magasin et celui d'un aspirateur varient entre 60 et 70 décibels. "4 habitants sur 1000 résideraient dans des zones où les seuils journaliers dépassent 75 décibels" souligne le ministère.

La circulation routière en cause

2/3 des Français se disent personnellement gênés par le bruit à leur domicile selon une étude TNS-Sofres de 2010. Parmi les transports, la circulation routière est la principale source de nuisances (59 %). La nuit, plus de 600 000 français sont gênés par un trafic routier important.

Les disparités entre les départements sont grandes. La proportion de personnes exposées à de fortes nuisances sonores dépasse 20 pour 1000 dans les départements où le réseau routier est dense : Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Yvelines, Essonne (Paris et Hauts–de-Seine non connus), Oise, Meurthe-et-Moselle et Territoire de Belfort, Alpes Maritimes, Var et Bouches-du-Rhône, Pyrénées-Atlantiques, Vienne et Haute Vienne, Cher et Indre-et-Loire, Rhône et Haute-Savoie.

"On retrouve la même configuration pour le niveau d'exposition au bruit nocturne, en particulier au bord des grands axes de communication et de transit routier : nord, région parisienne, couloir rhodanien, façade méditerranéenne, centre, massif central, sud-ouest, Alsace, Lorraine" explique le ministère, qui s'engage sur la résorption des points "les plus préoccupants" dans un délai de 7 ans.

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