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Jean-Louis Borloo veut sauver les baleines

Publiée le 22 juin 2010 à 09:19 dans Actualité de la biodiversité

La Commission Baleinière Internationale (CBI) se réunit en ce moment pour trouver un compromis sur la chasse à la baleine. Le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo est intervenu auprès de la CBI pour la mise en oeuvre d'une protection efficace des cétacés.

Baleine

En 1982, un moratoire interdisant la chasse commerciale de la baleine avait été mis en place pour protéger cette espèce menacée.

Malgré cette interdiction internationale, des chasses commerciales ou à des pseudo-fins scientifiques sont régulièrement pratiquées, notamment par le Japon, décimant les populations de baleines pour la vente de leurs chair ou de produits dérivés.

La CBI assure vouloir contrôler toutes les opérations relatives à la chasse à la baleine et améliorer la protection de cette dernière.

Jean-Louis Borloo met en doute l'efficacité de la politique de la Commission. "En l’état, la proposition de la CBI ne permet pas de restreindre le commerce international des produits dérivés de la baleine, de stopper la chasse dans les sanctuaires ou d’éliminer la chasse scientifique. Elle ne permet pas non plus de mettre fin au régime d’objections ou d’exceptions qui permet à des pays de ne pas appliquer certaines parties de l’accord" a-t-il déclaré.

Le ministre de l'écologie réclame l'interdiction du commerce des produits dérivés, la limitation de la chasse à des fins de subsistance pour les populations indigènes et un calendrier pour mettre un terme définitif à toute chasse à la baleine.

L'Union Européenne se positionne également pour la protection de ce cétacé, contre l'ouverture de tout nouveau type de chasse et pour le contrôle total de la CBI sur l'avenir de la baleine. Elle se déclare "pour une réduction des prises, « en allant vers » l’objectif final d’interdiction totale de la chasse qui ne serait pas conforme au moratoire sur les chasses commerciales dans l’hémisphère nord, et ce dans un calendrier agréé".

"La position européenne n’est pas aussi ferme que j’aurais personnellement souhaité" a regretté Jean-Louis Borloo, qui invite la CBI à évoluer vers un outil de conservation capable de protéger pleinement les espèces menacées.

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