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Hôpital : Bachelot ouvre une enquête pour calmer la polémique

Publiée le 30 décembre 2008 à 05:42 dans Actualité de la santé

Après le décès d'un homme victime d'un malaise cardiaque, qui avait dû attendre 6 heures avant d'être admis dans un service de réanimation adapté, la polémique sur les moyens des hôpitaux est relancée.

Hôpital

La ministre de la santé Roselyne Bachelot tente de calmer la polémique et juge "incompréhensible" le fait qu'aucune place n'ait été trouvée rapidement pour l'homme de 56 ans victime d'un malaise cardiaque ce week-end dans l'Essonne.

La ministre a attesté que 95 % des lits étaient ouverts en réanimation pendant cette période de vacances, ce que réfutent les syndicats de médecins, qui déclarent que seulement un tiers des lits est accessible pendant les fêtes.

L'association des médecins urgentistes de France (Amuf), les syndicats de médecins et l'opposition dénoncent les difficultés, le manque de moyens et de personnel dans les services d'urgence et de réanimation.

"Il n'y a pas de dysfonctionnement structurel, mais un problème de régulation" a déclaré Roselyne Bachelot, qui devrait être réglé par les Agences régionales de Santé de la future réforme de l'hôpital selon elle. Face aux nombreuses critiques, elle dénonce " un procès politicien sur le manque de moyens".

Une enquête sur les circonstances de la prise en charge de l'homme victime du malaise cardiaque a tout de même été ouverte par la ministre de la santé. L'épouse de l'homme décédé a porté plainte pour "mise en péril de la vie d'autrui" et "non assistance à personne en danger".

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