Accessibilité Aller au contenu Catastrophes naturelles et réchauffement climatique selon Ban Ki-Moon

Réchauffement climatique : il faut se préparer aux catastrophes naturelles

Publiée le 30 septembre 2008 à 00:00 dans Actualité du climat et de l'air

Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a demandé à tous les pays de mieux se préparer aux catastrophes naturelles, dont la fréquence et la force augmentent avec le réchauffement du climat.

Nuages noirs chargés de pluie

L'augmentation de la fréquence et de la puissance des cyclones, tempêtes, ouragans, pluies diluviennes, tornades est une des conséquences du réchauffement climatique.

"La fréquence des catastrophes causées par les inondations et les tempêtes a augmenté nettement au cours des dernières années. Il est plus urgent que jamais de renforcer nos préparatifs", a déclaré Ban Ki-Moon.

Au cours de cet été, les catastrophes naturelles ont été nombreuses : les ouragans Gustav, Hanna et Ike dans les Caraïbes et le Golfe du Mexique, le cyclone Nargis en Birmanie, les pluies diluviennes qui ont ravagé l'Inde et le Bangladesh, les tornades dévastatrices aux Etats-Unis... ont fait des dizaines de milliers de personnes de morts et de sans-abris, ainsi que des millions de dollars de dégâts matériels.

"Des pays tels que le Bangladesh, Cuba, la Jamaïque, Madagascar et les Philippines ont montré que des bâtiments bien conçus, une utilisation appropriée des terrains, une formation du public, une préparation des communautés et des systèmes d'alertes efficaces peuvent réduire l'impact des pires événements météorologiques", a expliqué le secrétaire général des Nations Unies.

"Un certain nombre de pays a réduit l'impact des catastrophes en investissant dans des mesures tels que le contrôle des inondations, la conception de bâtiments résistant aux cyclones, et la protection des écosystèmes côtiers, dont les mangroves et les récifs coralliens", a-t-il ajouté.

Ban Ki-Moon a expliqué que les travaux nécessaires à la protection contre les catastrophes naturelles dans de nouveaux bâtiments, comme des écoles ou des hôpitaux, n'augmenterait que de 4 % leur coût.

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