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Protection des oiseaux : la LPO porte plainte contre l'État français auprès de l'Europe

Publiée le 05 avril 2019 à 07:41 dans Actualité de la biodiversité

La Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) porte plainte auprès de la Commission européenne, pour dénoncer l'absence de protection de l'État français de l'avifaune (ensemble des espèces d'oiseaux présentes en France).

Protection des oiseaux : la LPO porte plainte contre l'État français auprès de l'Europe

Des pratiques autorisées en France font bondir les associations de protection de l'environnement et les amoureux des oiseaux. 

Avant tout, l'autorisation de la chasse à la glu, pratique cruelle et non sélective. Elle consiste à enduire de glu des bâtons sur lesquels viendront se poser des grives et des merles (mais également toutes autres espèces d'oiseaux puisque la colle ne sélectionne pas les espèces...). La chasse à la glu est autorisée dans le Vaucluse, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritmes. Elle est pourtant interdite dans tous les pays membres de l'Union Européenne. 

La chasse aux oies cendrées a été autorisée sur tout l'hexagone au-delà de la date légale, fixée au 31 janvier. Selon la LPO, les raisons sont "l’éternel renouvèlement d’actes ministériels pour y déroger et des instructions de "non-verbalisation" émanant directement des autorités publiques, au mépris des décisions de justice qui condamnent de manière récurrente cette pratique".

L'État français autorise également la chasse d'une vingtaine d'espèces d'oiseaux mondialement reconnus comme menacés et en déclin, comme la Tourterelle des bois ou le Courlis cendré. 

"Le 2 avril 2019, la Directive Oiseaux fête ses 40 ans. Cette loi socle en matière de protection de l’avifaune en Europe est commune à tous les États membres de l’Europe. Si les moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par cette directive sont libres, chaque Etat a cependant l’obligation de les atteindre" explique la LPO. Tous les leviers ayant été utilisés pour dénoncer les anomalies françaises, la LPO porte plainte auprès de la Commission européenne. 

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