Accessibilité Aller au contenu L'état des nappes phréatiques est préoccupant, avec des niveaux bas pour la saison

L'état des nappes phréatiques est préoccupant, avec des niveaux bas pour la saison

Publiée le 16 avril 2019 à 12:00 dans Actualité de l'eau et de l'alimentation

Les pluies de l'automne-hiver 2018-2019 n'ont pas été assez abondantes. Avec pour conséquence un niveau des nappes phréatiques peu favorable, inférieur à celui de l'année précédente.

L'état des nappes phréatiques est préoccupant, avec des niveaux bas pour la saison

Le Bureau des Recherches Géologiques et Minières a publié l'état des nappes phréatiques au 1er avril 2019.

Les niveaux des nappes sont en faible hausse dans le nord et et en baisse dans le sud, laissant envisager une fin prochaine de la période de recharge. 

"Les niveaux des nappes sont autour ou en-dessous des moyennes mensuelles. Un nombre marqué de réservoirs affichent déjà des niveaux modérément bas à bas" souligne le BRGM. Les pluies faibles et tardives pendant l'automne et l'hiver 2018-2019 expliquent ce mauvais niveau. 

Il faut espérer des précipitations importantes en avril qui permettraient une recharge printanière, afin d'atteindre des niveaux plus favorables.

"Certains secteurs n’ont pas enregistré de recharge pendant la période hivernale, notamment en Normandie, en Île-de-France, en Bourgogne et en Auvergne-Rhône-Alpes. Enfin, les niveaux sont globalement inférieurs à ceux de l’année précédente (mars 2018), où la situation générale était satisfaisante en sortie d’hiver" explique le BRGM.

Parmi les nappes qui rencontrent une situation favorable, les nappes des formations complexes et alluviales de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, la nappe alluviale de la Garonne et de ses affluents et les nappes de l’ouest et du centre du Bassin parisien. 

À l'inverse, les nappes des alluvions et cailloutis de Bourgogne et des alluvions et des couloirs fluvioglaciaires du Rhône amont présentent des niveaux bas à très bas. La nappe sud de la plaine d'Alsace affiche des niveaux inférieurs aux moyennes de saison. On observe également des niveaux bas à très bas dans la nappe des calcaires jurassiques du Berry.

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