Accessibilité Aller au contenu Les fruits et légumes non bio ont trop de résidus de pesticides

Les fruits et légumes non bio ont trop de résidus de pesticides

Publiée le 21 février 2018 à 08:41 dans Actualité de l'eau et de l'alimentation

L'association Générations Futures a rendu publique une étude, basée sur les données officielles de la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF), sur la concentration de pesticides dans les fruits et légumes non bio consommés au quotidien en France.

Les fruits et légumes non bio ont trop de résidus de pesticides

19 fruits et 33 légumes non bio ont été étudiés par l'association Générations Futures, sur les données de la DGCCRF, pour la période 2012-2016.

La présence de résidus de pesticides a été quantifiée dans 72,6 % de ces échantillons de fruits analysés sur les cinq années des données compilées. Pour les légumes, cette valeur est de 41,1%.

"Le raisin (pour 89% des échantillons), la clémentine/mandarine (pour 88,4%), la cerise (87,7%), le pamplemousse/pomelos (85,7%), les fraises (83%), les nectarines/pêches (82,8%) et les oranges (80,6%) sont tout en haut du classement pour la présence de résidus de pesticides quantifiés dans les échantillons analysés par les fraudes entre 2012 et 2016. Les fruits qui sont les moins concernés par cette présence de résidus de pesticides sont les prunes/mirabelles (34,8%) suivis des kiwis (27,1%) et des avocats (23,1%)" explique Générations Futures.

"Pour les légumes, ce sont les céleris-branches (84,6%), les herbes fraîches (74,5%) (hors persil-ciboulette-basilic), les endives (72,7%), le céleri-rave (71,7%) ou encore les laitues (65,8%) qui se retrouvent dans le haut du classement pour la présence de résidus de pesticides quantifiés sur cette période. En fin de classement, pour cette présence des résidus de pesticides, on trouve : les betteraves (4,4%), les madères/ignames (3,3%), les asperges (3,2%) et enfin le maïs doux (1,9%)" détaille l'association.

L'objectif de ce rapport est de faire prendre conscience aux consommateurs de la teneur en pesticides des fruits et légumes consommés au quotidien. Et de sensibiliser le gouvernement "à prendre des dispositions rapides et efficaces pour la promotion de l’agriculture biologique et, en même temps, pour mettre en place une vraie politique de changement des systèmes de production sur les surfaces non bio permettant de réduire fortement l’usage des pesticides dans le cadre d’un Ecophyto réellement ambitieux !" déclare François Veillerette, porte-parole de l'association.

Pour consulter l'intégralité du rapport, cliquez sur le lien suivant : Rapport Pesticides Générations Futures.

Partagez cette actualité

Thématiques

Suivez-nous