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La pollution de l'air tue 48 000 personnes par an en France

Publiée le 22 juin 2016 à 13:26 dans Actualité du climat et de l'air

Santé Publique France a publié les résultats de ses travaux sur la pollution de l'air en France et ses conséquences sur la santé publique. La pollution aux particules PM2,5 est à l'origine du décès de 48 000 personnes par an.

La pollution de l'air tue 48 000 personnes par an en France

Santé Publique France est un établissement public récemment créé : c'est l'Agence nationale de santé publique placée sous la tutelle du ministère de la santé, avec en charge notamment la surveillance épidémiologique. 

La pollution aux particules fines PM2,5 en lien avec l'activité humaine est directement responsable de 48 000 décès par an en France, selon l'étude de l'Agence.

La pollution de l'air étant constituée d'un cocktail de milliers de polluants sur la santé, ce chiffre est très probablement sous-estimé, les seules particules PM2,5 étant utilisées comme "traceur" pour les mesures.

Quasiment tout l'hexagone est touché

Contrairement aux idées reçues, il n'y a pas que les grandes villes qui sont touchées par la pollution de l'air et ses conséquences. Dans les zones urbaines de plus de 100 000 habitants, les résultats montrent en moyenne une perte de 15 mois d'espérance de vie à 30 ans du fait des PM2,5. Pour les zones entre 2000 et 100 000 habitants, la perte d’espérance de vie est estimée à 10 mois en moyenne et 9 mois pour les zones rurales.

47 millions de français sont exposés à une concentration annuelle moyenne dépassant les 10 microgrammes de particules PM2,5 par m3, dépassant le seuil limite fixé par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Des politiques ambitieuses de lutte contre la pollution de l'air, si elles étaient appliquées, auraient un impact considérable en matière d'amélioration de la santé publique. "Si l’ensemble des communes réussissait à atteindre les niveaux de PM2.5 observés dans les 5 % des communes les moins polluées de la même classe d’urbanisation, 34 000 décès pourraient être évités chaque année (gain moyen de 9 mois d'espérance de vie)" explique Santé Publique France.

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