Les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) font l'objet d'un traitement particulier car ils contiennent des matériaux et métaux spécifiques, potentiellement dangereux pour la santé et l'environnement.
Environ 600 millions d'équipements électriques et électroniques sont déclarés être mis sur le marché chaque année.
Ces équipements contiennent notamment des matériaux inertes type verre, bois, béton, des plastiques pouvant contenir des retardateurs de flamme halogénés et des composants spécifiques potentiellement dangereux pour la santé et l’environnement, comme le PCB, le mercure...
En 2009, 371 000 tonnes de DEEE ménagers ont été collectés, soit 5,7 kg par an et par habitant selon l'ADEME. Tous les équipements collectés sélectivement intègrent une filière de traitement, et sont valorisés avec des taux de recyclage compris entre 50 et 90 %, selon les catégories de déchets.
Les éco-organismes chargés du traitement des DEEE ont été financés à hauteur de 200 millions d'euros en 2011 par les éco-contributions payés par les producteurs. Elles sont répercutées dans le prix de vente au consommateur.
La prolongation de cette répercussion "permettra de consolider une filière dont l'action est très utile, notamment dans la prise en charge de la gestion des déchets historiques. Elle permettra d'atteindre les objectifs de recyclage des déchets d'équipements électriques et électroniques fixés par les directives européennes" explique le gouvernement, qui souhaite une prolongation jusqu'au 31 décembre 2019. Ce dispositif de traitement des DEEE s'appuie sur les entreprises de l'économie sociale et solidaire, rappelle le gouvernement.
