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La lutte contre le paludisme s'intensifie

Publiée le 27 avril 2009 à 07:40 dans Actualité de la santé

Le paludisme peut être prévenu par l'utilisation de moustiquaires, et des chercheurs français viennent de faire une grande avancée pour la découverte d'un médicament. Mais il tue encore 1 million de personnes par an.

Moustique Anophèle porteur du paludisme

Le paludisme est transmis par le moustique femelle appelé Anophèle et provoque des accès de fièvres récurrentes, des tremblements, des douleurs articulaires, des nausées et de l'anémie.

Il fait toujours des ravages, notamment en Afrique où 3 000 enfants meurent tous les jours des suites de cette maladie. Ceux qui survivent au paludisme peuvent subir des retards de développement et des dommages neurologiques.

Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a récemment appelé toute la communauté internationale à se mobiliser et à poursuivre la lutte contre le paludisme malgré la crise mondiale.

Des progrès ont été réalisés dans la prévention, notamment à travers la distribution de moustiquaires dans les pays exposés.
Mais seulement 40 % d'entre eux en disposent, et Ban Ki-moon affirme que beaucoup d'efforts restent à accomplir avant "que chaque personne ait accès à une moustiquaire".

En Zambie, où 3,6 millions de moustiquaires imprégnées d'insecticide ont été distribuées, le nombre de décès lié au paludisme a chuté de 66 % selon l'OMS.

L'ambassadrice américaine auprès des Nations Unies Susan Rice a déclaré ce week-end, à l'occasion de la Journée mondiale contre le paludisme que les Etats-Unis veulent devenir "un chef de file mondial pour mettre fin aux décès causés par la malaria (autre nom du paludisme, ndlr) d'ici 2015".

En France, une équipe de chercheur dirigée par le Professeur Mohamed-Ali Hakimi a découvert une molécule qui permettrait de lutter contre l'évolution des parasites responsables de la toxoplasmose et du paludisme.
La molécule FR325222 limiterait considérablement la prolifération des parasites. Mais les essais sur les animaux et les humains doivent encore être effectués, et le médicament ne pourrait pas être mis sur le marché avant une dizaine d'année, pour un prix qui est encore inconnu.

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