Accessibilité Aller au contenu Après les pluies hivernales, 52 % des nappes phréatiques affichent un niveau modérément haut à très haut

Après les pluies hivernales, 52 % des nappes phréatiques affichent un niveau modérément haut à très haut

Publiée le 21 mars 2018 à 07:53 dans Actualité de l'eau et de l'alimentation

Le mois de décembre a été pluvieux, janvier exceptionnellement arrosé et février plus contrasté. Selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), seules 26 % des nappes phréatiques affichent un niveau bas à très bas au 1er mars, mais la reprise de la baisse des niveaux d'eau semble déjà amorcée.

Après les pluies de janvier, 52 % des nappes phréatiques affichent un niveau modérément haut à très haut

Au 1er mars, l’évolution du niveau des nappes phréatiques poursuit sa recharge hivernale mais, avec une certaine tendance à la stabilisation, voire à la baisse des niveaux pour de nombreux points.

La période de bascule entre hautes eaux et stabilisation ou baisse du niveau des nappes est inhabituelle à cette période de l'année, elle a plutôt lieu d'ordinaire en avril-mai.

"Les pluies des deux premiers mois de l’année 2018 ont induit une recharge déjà efficace, mais il serait souhaitable que cette phase de recharge hivernale se prolonge encore un mois ou deux" explique le BRGM. Il faut espérer que les mois de mars et avril soient pluvieux pour encore améliorer cette situation.

Niveaux bas en PACA, Rhône et Roussillon 

"Au 1er mars 2018, le nombre de points en baisse (26%) a augmenté par rapport à janvier 2018 (il n’était que 12%). Le nombre de points en hausse (60%) reste cependant élevé, il traduit une période de la recharge hivernale qui se poursuit. Sur l’ensemble du territoire, les niveaux des nappes se situent autour de la moyenne voire plus hauts pour les deux tiers environ des points suivis (74%), ils sont modérément bas à très bas pour les 26% restants" souligne le BRGM.

Parmi les nappes qui présentent les situations les plus favorables, on note la nappe des calcaires de Beauce, de Lorraine, la nappe alluviale de la plaine d'Alsace et les nappes du bassin Adour-Garonne.

Les nappes ayant une situation défavorable sont les aquifères de la région PACA, avec un niveau plus bas que la moyenne, la recharge hivernale étant déficitaire. Les niveaux des aquifères de la vallée du Rhône en aval de Lyon sont bas voire très bas. Quant aux aquifères de la plaine du Roussilon, ils n'ont pas encore bénéficié de pluies significatives.

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