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La couche d'ozone progresse

Publiée le 12 septembre 2014 à 08:03 dans Actualité du climat et de l'air

Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) et l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ont évalué l'état de la couche d'ozone. Les indicateurs sont positifs et la couche d'ozone pourrait se reconstituer au milieu du siècle.

Trou dans la couche d'ozone

La couche d'ozone permet de filtrer les rayons ultraviolets émis par le soleil. Elle est essentielle car elle représente notamment une protection afin de limiter les brûlures et les cancers de la peau induits par les rayons ultraviolets.

Les gaz CFC (présents dans les appareils de froid, les propulseurs, nettoyants industriels...) ont détruit une partie de la couche d'ozone. Le Protocole de Montréal ratifié en 1987 a interdit l'utilisation de ces gaz dans l'industrie. 

"Sans le Protocole de Montréal et les accords connexes, les niveaux atmosphériques de substances appauvrissant l'ozone auraient pu décupler d'ici à 2050. Selon des modèles mondiaux, le Protocole aura permis d'empêcher 2 millions de cas de cancer de la peau chaque année d'ici à 2030, d’éviter des dommages aux yeux et aux systèmes immunitaires humains et de protéger les espèces sauvages et l'agriculture" explique le PNUE.

Continuer l'action pour le changement climatique

Effet bénéfique de l'arrêt des gaz CFC, le trou dans la couche d'ozone semble se résorber. L'OMM et le PNUE estiment que la couche d'ozone pourrait se reconstituer complètement d'ici le 2050.

"L'action internationale en faveur de la couche d'ozone constitue une avancée majeure dans le domaine de l'environnement (...) Ces résultats devraient nous encourager à faire montre du même niveau d'urgence et d'unité pour s'attaquer au défi encore plus grand du changement climatique. Cette dernière évaluation fournit aux décideurs des données scientifiques robustes sur la relation complexe entre l'ozone et le climat et la nécessité de mesures qui se renforcent mutuellement pour protéger la vie sur terre dans l’intérêt des générations futures" explique Michel Jarraud, secrétaire général de l'OMM.

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