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Les tests français des installations nucléaires jugés insuffisants

Publiée le 11 mai 2011 à 14:44 dans Actualité de l'énergie

Le commissaire européen à l'Energie Günter Oettinger, ainsi que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, ont refusé de cautionner des tests de résistance des installations nucléaires ne prenant en compte que les catastrophes naturelles.

Centrale nucléaire

Alors que doit se tenir demain à Bruxelles une importante réunion avec le groupe des autorités de régulations dans le domaine de la sûreté nucléaire (ENSREG), au cours de laquelle doivent être précisés les critères des tests de résistance des installations nucléaires de l'Union européenne, le commissaire européen à l'Energie Günter Oettinger a jugé insuffisants des tests réduits aux seuls risques de catastrophes naturelles, sans prendre en compte les risques humains et terroristes. "Un test de résistance allégé ne portera pas ma signature" a-t-il déclaré mardi devant les députés européens.

José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, s'est également prononcé mercredi pour la prise en compte du facteur humain dans les protocoles de tests de résistance.
Si le M. Barroso n'a pas fait état de sa position concernant les actes terroristes, ses services ont en revanche précisé qu'il était parfaitement en phase avec M. Oettinger.

L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) française, ainsi que 15 autres pays groupés au sein de l'Association des responsables d'autorités de sûreté nucléaire d’Europe de l’Ouest (WENRA), ont proposé le 21 avril de limiter ces critères aux seules catastrophes naturelles (inondations, risques sismiques...). Le président de l'ASN, André-Claude Lacoste, a depuis justifié la position de l'ASN par le fait qu'il est impossible de réaliser une étude sérieuse sur le risque terroriste en si peu de temps.

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