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Les négociations à Copenhague s'annoncent vives pour les pays en voie de développement

Publiée le 09 décembre 2009 à 06:53 dans Actualité du climat et de l'air

Les représentants des 192 pays présents à Copenhague ont entamé les négociations qui s'annoncent tendues. Objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre, financement des pays en voie de développement... l'accord est encore loin.

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Les tensions sont d'ores et déjà palpables au Sommet de Copenhague, qui s'est ouvert lundi pour aboutir à un accord international de lutte contre le réchauffement climatique.

Un texte de suggestions du Danemark a commencé à circuler dans les couloirs du Sommet : il a attisé les braises, les pays en voie de développement ayant dénoncé à propos de ce document "une grave violation qui menace le succès du processus de négociation". Le pays hôte a affirmé que le texte constituait seulement un brouillon de travail informel.

Les pays en voie de développement sont inquiets car ils attendent beaucoup de ce Sommet : ils doivent bénéficier d'un financement de la part des pays industrialisés pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique qu'ils subissent déjà de plein fouet et pour développer leur production d'énergies renouvelables.

Le chiffre de 10 milliards de dollars par an a été avancé. Les pays industrialisés admettent la nécessité d'aider les pays pauvres à faire face au changement climatique dont ils sont en grande partie responsables, mais rechignent sur les montants des financements et leur répartition. Au sein même de l'Union Européenne, les pays membres sont divisés.

"Les pays en développement réclament un système prévisible, pérenne. Ils disent: la verroterie, on nous a déjà fait le coup" a déclaré Pierre Radanne, conseil des pays africains.
Ils attendent "désespérément une action tangible et immédiate" a souligné Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).

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