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Climat : Obama se rendra à Copenhague avec des ambitions chiffrées

Publiée le 26 novembre 2009 à 07:47 dans Actualité du climat et de l'air

Le président des Etats-Unis Barack Obama a annoncé qu'il se rendrait au Sommet de Copenhague sur le réchauffement climatique, le 9 décembre prochain. Il s'engagera sur des réductions d'émissions de gaz à effet de serre chiffrés pour les Etats-Unis.

Barack Obama

Les pays qui s'engagent dans la lutte contre le réchauffement climatique reprochent aux Etats-Unis son manque d'ambition.

Après la décennie Bush, qui a toujours refusé de ratifier le Protocole de Kyoto et n'a jamais entrepris de réduire les émissions de gaz à effet de serre des américains, Barack Obama avait annoncé une nouvelle ère pour le climat.

Mais les ambitions des Etats-Unis, au regard de leurs émissions de CO2, restent modestes. Le président américain vient de s'engager sur une réduction de 17 % des émissions de gaz à effet de serre américaines par rapport au niveau de 2005 (adopté par la Chambre des représentants), puis 30 % en 2025 et 42 % en 2030.

17 % de réduction par rapport à 2005 représentent 3 % par rapport au niveau de référence de 1990, instauré par Kyoto. A titre de comparaison, l'Union Européenne s'est engagée sur une baisse de 20 % par rapport à 1990.

Barack Obama a annoncé qu'il se rendrait personnellement à l'ouverture du Sommet de Copenhague le 9 décembre prochain, avant d'aller recevoir son Prix Nobel de la Paix le 10 décembre à Oslo.

Une décision saluée par les Nations Unies, mais critiquée par les associations, car le président américain n'a pas prévu de participer aux discussions avec les dirigeants internationaux. "Participer aux discussions qui se déroulent le 9 décembre ne revient à rien d'autre que de saisir l'opportunité d'être sur la photo" déclare Greenpeace.

Le président des Etats-Unis, qui a toujours affiché sa volonté de lutter activement contre le changement climatique, semble pris entre deux feux : les pressions et les réticences du congrès américain à afficher des engagements ambitieux d'une part, et les attentes du reste du monde, déçu par ces objectifs de réductions d'émissions de gaz à effet de serre trop faibles par rapport à l'urgence climatique.

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