Accessibilité Aller au contenu La grippe A ne fait pas peur aux français

La grippe A ? Même pas peur !

Publiée le 02 septembre 2009 à 06:38 dans Actualité de la santé

Malgré l'obstination de certains médias de vouloir faire de la grippe A le sujet de l'année et le plan pharaonique de vaccination du gouvernement, 73 % des français ne sont pas inquiets par la pandémie.

Prévenir la grippe A

Une enquête de l'Institut Harris réalisé pour RTL révèle que 73 % se déclarent "pas inquiets" à propos de la grippe A/H1N1, 27 % se disant "inquiets".

Les 25-34 ans sont les plus préoccupés avec 35 % d'inquiets : c'est la tranche d'âge qui regroupe le plus de femmes enceintes et de parents de jeunes enfants, les plus fragiles face au virus. Les femmes sont beaucoup plus inquiètes que les hommes : 33 %, contre 20 % pour la gente masculine.

Les français résistent bien au catastrophisme des médias entretenu par le gigantesque plan de lutte contre la grippe A/H1N1 du gouvernement. Le virus se propage effectivement très vite et risque de toucher de nombreux français : mais au stade actuel, il est sans gravité pour les personnes qui ne souffrent pas de maladies chroniques ou respiratoires.

La grippe A, star médiatique

La grippe A prend une proportion démesurée dans de nombreux médias, qui s'acharnent à rapporter tous les cas bénins au sein des colonies de vacances ou les cas suspects non confirmés dans les maisons de retraites. Une couverture médiatique incroyable comparativement à la bénignité de la maladie. Vont-ils faire de même pour les cas de gastro-entérite, dont l'épidémie arrive à grand pas ?

Selon l'enquête Harris, les français sont partagés quant au plan de lutte contre la grippe A du gouvernement : 58 % se disent cependant satisfaits.

La ministre de la santé Roselyne Bachelot a annoncé le montant de 1,5 milliard d'euros de dépenses pour la grippe A, entre vaccins, produits, masques, antiviraux, communication, rémunération des médecins et des personnels administratifs. Ce montant énorme et la politique de vaccination globale des français, qui fait la joie de l'industrie pharmaceutique, laisse songeur et interrogateur.

"Pour nous, le remède risque d'être pire que le mal, c'est-à-dire que le vaccin H1N1 est un vaccin qui a été préparé dans l'urgence" a déclaré Thierry Amouroux, secrétaire national du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) sur France-Info.

Des vaccins peut-être inefficaces dont la grande majorité pourraient être livré bien après la bataille si le virus s'activait dès l'automne. Et des vaccins qui deviendraient obsolètes si le virus venait à muter, seule véritable crainte formulée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à propos de la grippe A/H1N1. Les français ne sont pas inquiets pour le moment et c'est justifié.

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