Accessibilité Aller au contenu Lutte contre le racisme : la conférence de l'ONU s'enlise

Lutte contre le racisme : la conférence de l'ONU s'enlise

Publiée le 21 avril 2009 à 06:24 dans Actualité de l'équité sociale

Durban II, la conférence sur le racisme des Nations Unies, devait être l'occasion de parler de tolérance et de respect mutuel. Le retrait de nombreux pays, le discours du président iranien et le départ des représentants européens poussent la conférence vers l'échec.

Nations Unies

"Vient un moment dans les affaires de l'humanité où l'on doit défendre fermement les principes fondamentaux qui nous obligent. Un moment où il faut rendre pleinement son dû aux vertus de tolérance et de respect de la diversité, regarder vers un avenir qui nous unisse et laisser derrière nous un passé qui nous divise. Le moment est venu" avait déclaré à l'ouverture de la conférence le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon.

Son discours ne semble pas avoir été entendu. L'Allemagne, l'Australie, le Canada, les Etats-Unis, l'Italie, Israël, les Pays-Bas, la Pologne et la Nouvelle-Zélande avaient décidé de ne pas être présents à Durban II en raison de leur désaccord sur le contenu du projet de déclaration finale, et par peur de débordements antisémites, ce qui a "choqué et "déçu" Navi Pillay, la Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme.

Les débordements ont effectivement eu lieu de la part du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, accusant Israël d'être un gouvernement raciste, ce qui a provoqué le départ de la salle des 23 représentants européens.

"C'est le contraire de ce que cette conférence cherchait à atteindre. Cela rend d'autant plus difficile la recherche de solutions constructives au très réel problème du racisme" a déploré le secrétaire général des Nations Unies.

Navi Pillay a estimé que "la meilleure riposte à ce type d'événement est de répondre et de corriger, pas de se retirer et de boycotter la conférence".

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