Accessibilité Aller au contenu La proposition de loi des Verts sur l'empreinte écologique rejetée

Empreinte écologique : la proposition de loi des Verts rejetée

Publiée le 22 janvier 2009 à 08:36 dans Actualité de l'environnement

L'Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi des Verts pour l'adoption de l'empreinte écologique comme indicateur d'impact des politiques publiques.

Planète Terre

L'empreinte écologique évalue l'influence des hommes sur l'état de l'environnement. Elle estime la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.

L'empreinte écologique d'un français est élevée : il faudrait 3 planètes Terre pour supporter l'impact de son rythme de vie sur l'environnement.

Les Verts ont proposé mardi à l'Assemblée Nationale de s'appuyer sur l'empreinte écologique pour prendre en compte le coût environnemental des politiques publiques.

"Toutes les décisions publiques doivent prendre en compte leur coût pour l’environnement, nous avions, au moment de l’examen de la loi Grenelle, insisté sur la nécessité de disposer d’un instrument de mesure de ce coût", ont expliqué les Verts.

"Baisser l’empreinte écologique de la France est un impératif écologique, mais aussi social et économique (...) Cet objectif se situe dans la droite ligne des Grenelle de l’environnement 1 et 2, car l’empreinte écologique est un indicateur chiffré qui permet des comparaisons entre territoires, populations ou pays, mais aussi entre secteurs d’activité : transport, élevage, habitat, urbanisme, énergie, etc" a expliqué le rapporteur des Verts Yves Cochet au ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo.

La proposition des Verts a été rejetée par l'Assemblée Nationale, même si Jean-Louis Borloo a affirmé qu'il "n'y avait pas de divergences fondamentales" entre la proposition des Verts et la majorité, mais il estime qu'il est encore trop tôt.
"Il ne serait pas raisonnable d'anticiper", a-t-il déclaré, affirmant qu'il fallait attendre les conclusions de la commission Stiglitz, qui doit réfléchir à des indicateurs autres que le Produit Intérieur Brut (PIB).

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