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La moitié des nappes phréatiques affichent un niveau bas à très bas

Publiée le 11 janvier 2019 à 07:50 dans Actualité de l'eau et de l'alimentation

Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) a publié l'état des nappes d'eau souterraines au 1er janvier 2019. La recharge hivernale est en retard, car la moitié des nappes ont un niveau insuffisant.

La moitié des nappes phréatiques affichent un niveau bas à très bas

La situation des nappes d'eau souterraines n'a pas beaucoup évolué depuis le mois de novembre. Un tiers environ des nappes (28 %) affiche un niveau modérément haut à très haut, mais la moitié d’entre elles (50 %) affiche un niveau modérément bas à très bas. Le cinquième restant (22 %) se situe dans la moyenne.

L'automne et l'hiver sont normalement des périodes de recharge avec des pluies plus abondantes. Mais la situation actuelle n'est pas satisfaisante, l'automne ayant été déficitaire en pluie. Les pluies de décembre n'ont pas été suffisantes pour observer une amélioration du niveau des nappes.

On observe des disparités selon les régions. Les situations les plus favorables se rencontrent dans les régions de Montpellier, Nîmes, la plaine du Roussilon, la région PACA, la Corse. Les nappes alluviales de la Garonne et la Dordogne ont également bénéficié d'une recharge significative. Les nappes du centre et de l'ouest du bassin parisien, jusqu'à la Vendée et le Périgord sont dans la moyenne.

Pour les aquifères de la vallée du Rhône, la nappe de la plaine d'Alsace et les nappes du bassin Artois-Picardie, la situation est beaucoup moins favorable, avec des moyennes allant de basses à très basses.

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