L'Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l'Environnement Nocturnes (ANPCEN) publie la carte de la pollution lumineuse en 2015. Même si des économies d'énergie sont réalisées dans les communes, la quantité de lumière artificielle continue de progresser.
Le cycle jour-nuit est essentiel pour l'équilibre de toutes les espèces. Le nombre de points artificiels lumineux installés par l'homme a bouleversé cet équilibre, avec des effets sur la santé, le sommeil et les espèces animales et végétales.
La biodiversité est perturbée et affectée par cette absence de rythme biologique jour-nuit : éblouissement, perturbation des déplacements, de la chaîne alimentaire, des interactions proie-prédateur...
Cette pollution lumineuse est présente sur la grande majorité de l'hexagone, avec peu d'endroits préservés. Les agglomérations produisent des halos lumineux perceptibles à une lointaine distance.
Le constat de l'ANPCEN est sans appel. "La quantité de lumière artificielle émise la nuit est fortement en hausse depuis les années 80 : + 94 % entre le début des années 90 et 2012, avec un taux de croissance annuel moyen de 3,3% en France depuis 1992" explique l'association.
11 millions de points lumineux seraient présents en France. Grâce à progrès techniques et à la réduction dans certaines communes de la durée d'éclairement en milieu de nuit, une stabilisation de la consommation énergétique est constatée depuis plusieurs années.
L'ANPCEN sensibilise les pouvoirs publics pour diminuer l'éclairage artificiel, en adoptant des limites collectives sur la pollution lumineuse.
Pour plus d'informations, consultez le site de l'ANPCEN.
