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Climat : Borloo appelle les pays développés à soutenir les pays pauvres

Publiée le 19 janvier 2010 à 07:11 dans Actualité du climat et de l'air

Le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo a appelé les pays riches à respecter leurs engagements d'aide financière aux pays en voie de développement afin de lutter contre le réchauffement climatique.

Réchauffement climatique provoquant l'assèchement des rivières

Un "appel solennel" a été lancé par Jean-Louis Borloo lors du Sommet mondial pour les énergies du futur qui s'achèvera le 21 janvier prochain à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis.

Le ministre de l'écologie a souligné "l'absence de pilote" pour continuer la lutte contre le réchauffement climatique après l'échec du Sommet de Copenhague en décembre dernier.

Les pays les plus développés se sont engagés via une déclaration à financer les pays en voie de développement, pour les aider à faire face aux conséquences du changement climatique. Ce "fonds vert" aura également pour objectif le développement des énergies renouvelables et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

La déclaration de Copenhague stipulait que 100 milliards d'euros devaient être alloués au fond vert. "Et dans l’immédiat, il était convenu d’aider les pays les plus vulnérables et les plus pauvres dès maintenant, en leur apportant une aide de 30 milliards de dollars (21 milliards d’euros) sur trois ans" rappelait Jean-Louis Borloo dans une interview au quotidien Le Parisien.

Pas de pilote pour collecter les fonds

L'ONU n'a pas rappelé à l'ordre les Etats pour collecter le fonds vert depuis Copenhague. "Est-elle finalement l’organisation la plus adaptée pour organiser une collecte de fonds destinée à aider les pays en développement ?" s'interroge Jean-Louis Borloo, qui déplore l'absence de pilote pour acter le financement des pays les plus pauvres.

"Si ça, ça démarre pas, ça veut juste dire pas de solidarité mondiale et sans solidarité mondiale vous pouvez faire toutes les réunions que vous voudrez derrière, il ne se passera plus jamais rien" a-t-il déclaré, ajoutant qu'il ne veut pas attendre le prochain Sommet de Mexico dans un an pour agir. "Les petits Etats insulaires et les pays les moins avancés qui souffrent du dérèglement climatique ne peuvent pas attendre un an de plus. Ils veulent des actes. Vite, très vite".

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