Accessibilité Aller au contenu Le réchauffement climatique coûtera à la France plusieurs milliards d'euros par an

Le réchauffement climatique coûtera à la France plusieurs milliards d'euros par an

Publiée le 09 novembre 2009 à 08:47 dans Actualité du climat et de l'air

Un rapport de l'Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique (Onerc) évalue le coût des conséquences du changement climatique en France à plusieurs milliards d'euros par an.

Sécheresse

Sécheresse, canicule, incendies de forêts, élévation du niveau de la mer avec destruction des logements et des infrastructures routières... Les conséquences du réchauffement climatique en France seront lourdes et coûteront très cher.

Le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo a reçu le rapport de l'Onerc, qui servira de référence pour l'adaptation au changement climatique. Ce rapport n'a pas envisagé les scénarii les plus pessimistes du GIEC.

La montée du niveau des mers d'ici la fin du siècle pourrait toucher des centaines de milliers de personnes : habitations inondées, infrastructures routières détruites, le coût s'élèverait à plusieurs dizaines de milliards d'euros.

L'agriculture serait fortement impactée par les sécheresses à répétition, les canicules, dont le coût rien que pour la culture du blé s'élèverait à plus de 300 millions d'euros par an.

L'eau deviendrait également un problème, avec la baisse du niveau des nappes phréatiques : un déficit de 2 milliards de mètres cubes par an pour les besoins de la population en eau potable, de l'agriculture et de l'industrie serait incontournable.

Les vignes seront également fortement affectées par le changement climatique et les vignerons s'en inquiètent déjà : 50 professionnels du vin ont lancé un appel cet été pour lutter contre le réchauffement de la planète.

"Si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les vignes se déplaceront de 1 000 km au-delà de leur limite traditionnelle d'ici à la fin du siècle : la viticulture sera confrontée à une remise en cause radicale" expliquaient-ils, ajoutant que les terroirs ne survivront pas à un tel bouleversement.

Le tourisme souffrirait aussi de la fonte de la neige en hiver pour les stations de sport d'hiver, ainsi que des trop fortes chaleurs dans le sud de la France l'été.

"Il nous faut bâtir une stratégie de long terme qui seule permettra l'adaptation de notre société" affirme Jean-Louis Borloo : son ministère va étudier les mesures d'adaptation locales et au cas par cas.

Partagez cette actualité

Contenus liés

Suivez-nous