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Pour la choucroute mais contre l'autouroute

Publiée le 22 juin 2009 à 05:19 dans Actualité des transports

Baptisé le GCO, le projet de 24 kilomètres d'autoroute "Grand Contournement Ouest de Strasbourg" qui amputerait 400 hectares de terres agricoles, provoque la colère des cyclistes, élus, riverains et associations qui ont manifesté samedi.

Embouteillages de voitures

"Pour la choucroute mais contre l'autoroute" scandaient les 700 manifestants à vélo réunis à Strasbourg samedi dernier, faisant écho aux hectares de terres agricoles destinées à cultiver le chou à choucroute, qui seraient détruits par le projet autoroutier GCO.

En janvier 2009, le ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo et le premier ministre François Fillon ont déclaré d'utilité publique les travaux de cette autoroute 2x2 voie de 24 kilomètres de concession privée. Le projet est soutenu par les présidents de la Région Alsace Adrien Zeller et du Conseil général du Bas-Rhin Guy-Dominique Kennel.

Mais des riverains, associations, agriculteurs, écologistes et élus d'une vingtaine de communes, dont le maire de Strasbourg Roland Ries s'opposent à ce projet qu'ils estiment nuisibles : ils ont monté un collectif anti-GCO

"Dans une logique de développement durable, cet équipement est un contre-sens" a déclaré le maire de Strasbourg. "Un projet anti-Grenelle de l'environnement" dénonçaient d'autres élus.

Plusieurs projets autoroutiers approuvés par Jean-Louis Borloo ont provoqué l'incompréhension et la colère de nombreuses associations et d'élus, les prérogatives en termes de transports du Grenelle de l'environnement étant le développement des transports alternatifs à l'automobile. L'autoroute A45 entre Saint-Etienne et Lyon et l'A65 reliant Bordeaux, Mont-de-Marsan et Pau ont également fait l'objet de nombreuses manifestations.

40 000 automobiles devraient circuler sur le GCO chaque jour.

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