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Le réchauffement climatique et la crise financière sont à Poznan

Publiée le 03 décembre 2008 à 09:48 dans Actualité du climat et de l'air

La conférence de Poznan réunit 190 pays pour préparer un accord sur le changement climatique : mais la crise financière s'y est également invitée, et risque de peser sur les débats.

Réchauffement climatique provoquant l'assèchement des rivières

Le message du premier jour de la conférence de Poznan est clair : la crise financière passera mais le réchauffement climatique restera, et s'amplifiera.
Un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre est essentiel pour lutter contre les conséquences désastreuses du changement climatique. Il devra être conclu fin 2009 à Copenhague, afin de prolonger et prendre la suite du Protocole de Kyoto début 2013.

Yvo de Boer, le secrétaire exécutif de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a rappelé l'urgence de la situation. "Le temps presse, les travaux doivent passer la vitesse supérieure" a-t-il déclaré devant les 10 000 délégués des 190 pays présents.
Mais il estime également que la crise financière aura des répercussions sur le changement climatique, et pourrait inciter les pays à ralentir leur engagement.

"Bien évidemment, la crise financière aura un impact sérieux sur ce processus, elle l'a déjà, mais je voudrais souligner qu'utiliser la crise comme une excuse pour ne pas réagir contre les changements climatiques peut avoir pour résultat essentiel une nouvelle crise financière" a-t-il ajouté.

Parmi les nombreux points à clarifier figure un élément essentiel, le financement : les pays en voie de développement demandent aux pays riches des les aider à financer la réduction de leurs émissions de CO2, des projets de développement d'énergies renouvelables ou encore la lutte contre la déforestation.

"Je pense qu'il est vraiment important, notamment dans le contexte actuel de crise financière, de voir de quelle façon nous pouvons élaborer à Copenhague un accord qui exposera clairement d'où viendront les financements", a expliqué Yvo de Boer.

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