La 17ème conférence mondiale sur le sida, qui se tenait à Mexico depuis une semaine et qui a réunit plus de 20 000 délégués issus de 175 pays, s'est achevée sur la nécessité d'engager plus de moyens financiers.
![Sida](http://images.vedura.fr/actualite/sida+3202003.jpg)
Une avancée dans la lutte contre les discriminations dont sont victimes les porteurs du VIH/SIDA est à mettre au crédit de de cette conférence : la promesse de certains pays de lever l'interdiction d'entrée du territoire pour les séropositifs. La Chine notamment s'y est engagé pour 2009.
L'engagement des Nations Unies à fournir un traitement antirétroviral pour toutes les personnes atteintes par le VIH/SIDA d'ici 2010 paraît difficile à atteindre.
Les pays du G8 n'ont offert pour le moment qu'un tiers des financements promis, et les laboratoires pharmaceutiques se désengagent de la lutte contre la pandémie, pas assez rentable, à l'image du laboratoire Roche qui a suspendu la recherche du vaccin contre le virus du SIDA.
33 milliards de personnes sont porteuses du VIH, et seulement 31 % des séropositifs sont soignés dans le monde. Les progrès sont cependant considérables : 200 000 malades bénéficiaient d'un traitement antirétroviral en 2002, contre 3 millions en 2007.
Le traitement à vie des malades du VIH/SIDA coûterait 90 milliards de dollars par an d'ici 2015, selon la présidente d'un organisme de recherche américain, Seth Berkley : il semble plus urgent que jamais de mettre l'accent sur la recherche d'un vaccin.