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Manuel Valls affiche son soutien aux énergies renouvelables

Publiée le 13 février 2015 à 07:03 dans Actualité de l'énergie

Le premier ministre Manuel Valls était présent à l'ouverture du colloque annuel du Syndicat des Energies Renouvelables (SER). Il a affirmé son soutien au développement des énergies renouvelables et sa volonté de réduction de la part du nucléaire dans le mix énergétique.

Manuel Valls affiche sont soutien aux énergies renouvelables

La France est en retard dans le développement des énergies renouvelables.

L'objectif français du paquet énergie-climat européen fixe la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation énergétique finale, d'ici 2020.

Un objectif qui ne sera pas atteint, selon Jean-Louis Bal, président du Syndicat des Energies Renouvelables (SER). Tout au mieux, la part des énergies renouvelables s'élèvera à cette échéance à 17 %, estime le SER.

Visibilité sur le long terme

Le premier ministre Manuel Valls a déclaré que les énergies renouvelables étaient "absolument nécessaires", représentant un "levier considérable contre le changement climatique". "Les filières d'énergies renouvelables doivent disposer de visibilité sur le long terme" a déclaré le chef du gouvernement.

"2015 sera en France une année verte et ça ne doit pas être la seule année verte des prochaines années" a souligné le premier ministre, évoquant la Conférence Paris Climat 2015 qui devra entériner un accord international de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique.

Des objectifs précis pour le photovoltaïque, l'éolien, la biomasse et la méthanisation seront fixés d'ici octobre 2015, à travers un programme pluriannuel de l'énergie. Des réformes devraient simplifier l'installation d'énergies renouvelables : la ministre de l'écologie Ségolène Royal va annoncer une série de mesures afin d'appuyer leur développement.

Manuel Valls a également réaffirmé l'objectif de diminution de la part du nucléaire à 50 % d'ici 2025 dans le mix énergétique français, alors que le Sénat vient de s'opposer à fixer une date butoir en 2025. 

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