Accessibilité Aller au contenu Discriminations : les transsexuels ne sont plus considérés comme des malades mentaux

Discriminations : les transsexuels ne sont plus considérés comme des malades mentaux

Publiée le 15 février 2010 à 09:33 dans Actualité de l'équité sociale

La France est le premier pays du monde à enlever le transsexualisme de la liste des maladies mentales. Une victoire pour les transsexuels, victimes quotidiennes de discriminations.

Transsexualité

Le ministère de la santé a publié un décret retirant de la liste des maladies psychiatriques de longue durée "les troubles précoces de l'identité de genre". Une victoire pour les associations qui luttent contre les discriminations subies par les transsexuels : ils seraient entre 40 000 et 60 000 en France.

Les parcours transsexuels seront désormais pris en charge à 100% en tant qu’Affection de Longue Durée (ALD) hors liste, au même titre que certaines maladies rares.

"La France est le premier pays au monde à ne plus considérer le transsexualisme comme pathologie mentale" a déclaré à l'AFP le responsable français au Comité IDAHO (International Day Against Homophobia and transphobia) Joël Bedos.

D'autres questions restent en suspens, notamment sur les changements de papiers d'identité, pour devenir officiellement un homme alors que l'on est né femme ou inversement. Aujourd'hui, seuls les transsexuels qui subissent une opération et une stérilisation obligatoire peuvent changer d'identité. Mais la moitié des transsexuels souhaiteraient changer d'identité sans subir d'opération.

L'association Inter-LGBT (Interrassociative lesbienne, gay, bi et trans) demande de ne plus conditionner cette rectification de l'état civil à une réassignation sexuelle et une stérilisation obligatoire. Elle réclame également la reconnaissance de la transphobie comme discrimination au même titre que le racisme ou l’homophobie.

Partagez cette actualité

Suivez-nous