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Paquet climat-énergie : Nicolas Sarkozy a reçu les associations du Grenelle

Publiée le 22 décembre 2008 à 11:18 dans Actualité du climat et de l'air

A la suite de l'accord européen sur le paquet climat-énergie, considéré comme insuffisant par les associations de défense de l'environnement et les ONG, Nicolas Sarkozy a reçu celles qui ont participé au Grenelle de l'environnement.

Emissions de gaz à effet de serre d'une cheminée

Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à l'écologie ont rencontré vendredi 19 décembre les ONG associées au Grenelle de l’environnement.

"Après l’accord historique obtenu sur le paquet Climat-Energie, le Chef de l’Etat a réaffirmé aux ONG la volonté de la France de contribuer à un accord international sur la lutte contre le changement climatique d’ici à la fin de l’année 2009, pour la conférence de Copenhague" explique un communiqué de l'Elysée.

Le chef de l'État aurait insisté pendant l'entretien sur la difficulté des négociations européennes, notamment dues à la crainte de certains États membres d'une "explosion sociale" et aux difficultés rencontrées par les pays de l'Est en matière d'adaptation des économies nationales.

Nicolas Sarkozy a exprimé "son incompréhension" vis à vis du mécontentement des ONG, estimant "que l'accord conclu correspond aux analyses des associations" explique France Nature Environnement.

"Au lendemain de Poznan, nous n'avons pas le temps de contempler le rétroviseur ni de refaire le match ; il faut avancer grâce à un plan de relance vraiment vert. Certes les objectifs du Paquet énergie climat sont meilleurs que les moyens prévus. Certes le Paquet énergie climat a été victime de la politique du plus petit dénominateur commun, en cours dans les négociations diplomatiques. Mais, pour 2009, nous avons une feuille de route – celle du Grenelle -, un objectif – Copenhague - et un impératif : une relance verte" a rappelé Sébastien Genest, Président de FNE.

L'association explique que "le discours volontaire du Chef de l'Etat ne doit pas être contredit par des décisions administratives ou des annonces contradictoires. FNE a ainsi regretté que le financement de programmes autoroutiers puisse être présenté par le Premier ministre comme un symbole du plan de relance".

Nicolas Sarkozy a réaffirmé dans un communiqué "que la France continuerait à se montrer exemplaire dans le cadre national", en matière d'environnement.

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