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EPR : Greenpeace dénonce des problèmes de sécurité inquiétants

Publiée le 14 août 2008 à 00:00 dans Actualité de la pollution et des accidents d'entreprises

Greenpeace a demandé mercredi l'arrêt du chantier de construction du réacteur nucléaire EPR en Finlande, condamnant des problèmes de sécurité "inquiétants".

Centrale nucléaire

Areva et un de ses principaux sous-traitant, le géant du bâtiment Bouygues, sont dénoncés par Greenpeace pour des manquements à des principes de sécurité nucléaire.

L'organisation de défense de l'environnement a déclaré s'être procuré des documents techniques confidentiels, qui font état de dysfonctionnements, notamment sur les travaux de soudure de l'armature d'acier du socle de béton du réacteur nucléaire, et de son système de refroidissement.

L’autorité de sûreté nucléaire finlandaise Stuk et la compagnie d’électricité TVO auraient des difficultés à imposer les normes de sûreté et de sécurité sur le chantier du réacteur nucléaire de nouvelle génération en Finlande.

Selon Greenpeace, l’expert indépendant en sûreté nucléaire Helmut Hirsch, estime que les dysfonctionnements constatés constituent "un cas indéniable de mauvaises pratiques et indiquent une mauvaise culture de sûreté" et qu’ils donnent lieu à "des inquiétudes graves concernant la résistance du bâtiment du réacteur d’OL3".

Le mêmes problème ont été constatés sur le chantier EPR à Flamanville en France : l'autorité de sûreté nucléaire a même été suspendu pendant 1 mois. Les travaux ont repris sur une déclaration d'intention d'Areva.

"Manque de sérieux et de rigueur concernant des procédures élémentaires de sûreté nucléaire, manque de transparence : le cas d’Areva et Bouygues s’aggrave. Le chantier finlandais tourne à la catastrophe et celui de Flamanville prend le même chemin, d’autant que ce sont les mêmes entreprises qui sont aux manettes " a déclaré la responsable de la campagne nucléaire Greenpeace en Finlande, Lauri Myllyvirta.

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