Accessibilité Aller au contenu 83 % des français estiment qu'il faut préserver la nature quitte à freiner le développement économique

83 % des français estiment qu'il faut préserver la nature quitte à freiner le développement économique

Publiée le 23 avril 2015 à 07:04 dans Actualité de la biodiversité

A l'occasion de la Fête de la nature le 22 avril, une enquête a été réalisée par l'institut de sondage Opinion Way auprès des français afin d'appréhender leur perception de la nature et leur rapport avec elle au quotidien.

83 % des français estiment qu'il faut préserver la nature quitte à freiner le développement économique

Les français aiment la nature et veulent la protéger, quitte à freiner le développement économique et des transports : c'est l'opinion de 83 % des français interrogés par Opinion Way.

96 % des français estiment que la nature est un lieu de bien-être et de ressourcement, 89 % un lieu de loisir.

La moitié des français estiment que la nature est au service de l'homme, car 51 % des français interrogés "pensent que la nature est une ressource à exploiter au profit de l'être humain". 66 % déclarent que la nature est suffisamment présente là où ils habitent.

Les français ont conscience de la gravité des conséquences de la diminution du nombre d'espèces animales et végétales : 95 % pensent que c'est important pour la survie des autres espèces, 94 % pour la reproduction des plantes, 92 % pour la survie de l'espèce humaine et 89 % pour l'alimentation, la production de nourriture.

L'engagement des français limité

L'implication au quotidien des français dans la protection de la nature se manifeste de façon plus mesurée. 82 % des français trient leur déchets, 64 % limitent au maximum les produits chimiques dans leur quotidien, 39 % éduquent leurs enfants à la protection de la nature, 33 % consomment des produits bio et/ ou locaux.

Seuls 5 % donnent de l'argent à des associations ou fondations engagées dans la protection de la nature et 12 % se sont déjà engagés auprès d'une association. Les raisons évoquées pour ne pas s'engager au sein d'une association ou d'un organisme sont le manque de temps (39 %), l'absence d'association près de chez soi (12 %) ou le choix de s'engager pour d'autres causes (11 %). 20 % estiment que l'engagement dans une association n'est pas la meilleure façon de protéger la nature. 

Rapport des français à la nature

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